L’hôpital lui annonce par courrier qu’il est mort et qu’il doit venir récupérer ses affaires !
Dans une histoire à la fois rocambolesque et inquiétante relatée par Midi Libre, un homme de 90 ans, résidant à Lunel dans l’Hérault, a reçu une lettre le déclarant décédé par le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Montpellier. Une bourde administrative qui aurait pu avoir des répercussions dramatiques si elle n’avait pas été corrigée à temps.
“J’ai reçu personnellement le courrier annonçant ma propre mort”, raconte Max Brunel, le destinataire malencontreux de cette missive surréaliste. Ce courrier, envoyé par la Direction des finances du CHU de Montpellier, aurait pu prêter à sourire si la situation n’était pas aussi grave. En effet, il ne s’agissait pas d’une farce, mais bien d’une erreur administrative monumentale.
La lettre en question demandait à Max Brunel de se rendre à l’hôpital pour récupérer les effets personnels d’un patient décédé. Le hic ? Ce patient décédé n’était autre que Max Brunel lui-même, tel que spécifié dans la lettre. Une absurdité que même le célèbre écrivain Alfred Jarry aurait peine à imaginer.
Il s’avère que Max Brunel avait bien été hospitalisé au CHU de Montpellier pendant deux mois, mais était retourné chez lui en parfaite santé. Malheureusement, une erreur de transcription avait conduit à le déclarer décédé depuis le 27 décembre 2023. Une coquille administrative qui aurait pu avoir des conséquences désastreuses si elle n’avait pas été rapidement rectifiée.
Avec l’aide d’un ami, Max Brunel a contacté l’hôpital pour rectifier cette bévue aussi ahurissante qu’inquiétante. “Si on m’avait bloqué mon compte bancaire, j’aurais vraiment été mort”, s’amuse-t-il, soulignant l’absurdité de la situation et les potentielles conséquences catastrophiques de cette erreur administrative.
Fort heureusement, cette malheureuse méprise n’a pas eu d’incidence sur la vie du retraité, si ce n’est quelques inquiétudes de la part de ses connaissances après avoir aperçu un avis de décès à son nom. La nouvelle de son décès n’ayant pas atteint les services administratifs et bancaires, Max Brunel a pu souffler et continuer à profiter de la vie, contrairement à ce que certains auraient pu croire.