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Insolite

L’Art Japonais du Kusozu ou l’art de la décomposition 

Vous vous êtes déjà demandé comment les différentes cultures abordent le sujet de la mort ? Au Japon, il existe une forme d’art plutôt surprenante appelée Kusozu. En gros, c’est l’art de représenter la décomposition du corps humain. Ça peut paraître un peu glauque au premier abord, mais c’est fascinant quand on y regarde de plus près !

Alors, c’est quoi exactement le Kusozu ?

Imaginez des peintures à l’aquarelle, dans le style traditionnel japonais, qui montrent les différentes étapes de la décomposition d’un corps. Ça a commencé à devenir populaire vers le 13ème siècle, et même si c’est moins en vogue aujourd’hui, ça existe toujours.

Pourquoi peindre des trucs pareils ?

C’est lié à la façon dont les bouddhistes voient la mort. Pour eux, c’est une étape naturelle de la vie, et méditer sur ces images aide à accepter sa propre mortalité. C’est une manière de dire “Hey, on va tous finir comme ça, autant l’accepter !”.

Les 9 étapes du Kusozu

Les artistes ont identifié 9 étapes dans ce processus un peu macabre :

1. La personne est sur le point de mourir
2. Elle vient de décéder
3. Le corps commence à gonfler 
4. Des liquides s’échappent 
5. La putréfaction commence
6. Les insectes et animaux viennent faire leur festin
7. Il ne reste plus que les os
8. Même les os commencent à disparaître
9. Plus rien, à part peut-être une pierre tombale

Évidemment, dans la vraie vie, ça prend beaucoup plus de temps. Mais les artistes résument tout ça en 9 images.

Un art qui fait réfléchir

Ce qui est intéressant, c’est que le Kusozu n’est pas qu’un simple cours de biologie déguisé. Il y a des messages cachés derrière. Par exemple, le fait que ce soit presque toujours des femmes qui soient représentées en dit long sur la place des femmes dans la société de l’époque.

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Et puis, il y a un côté un peu bizarre : montrer des corps nus en décomposition était aussi une façon de décourager les moines d’avoir des pensées coquines. Une sorte de douche froide version médiévale, si vous voulez !

En fin de compte, le Kusozu nous rappelle qu’on finira tous pareils, qu’on soit riche ou pauvre, beau ou moche. Ça fait réfléchir, non ?

Alors, ça vous tente d’accrocher un Kusozu dans votre salon ? Peut-être pas, mais avouez que c’est une façon originale d’aborder un sujet aussi universel que la mort !

Mélissa T, journaliste et rédactrice web, est l'esprit curieux derrière "Death Chronicles", un blog original qui aborde la mort de manière décalée. Passionnée par le sujet depuis sa jeunesse, elle a lancé ce blog pour démystifier la mort, offrant des informations précises avec une touche d'humour et d'irrévérence. Mélissa explore tous les aspects de la mort, des aspects historiques et culturels aux avancées médicales, tout en couvrant des sujets sensibles tels que le deuil et les rituels funéraires. Son approche sensible et empathique donne une voix à ceux qui sont souvent oubliés dans le récit de la mort, et "Death Chronicles" est devenu une ressource inestimable pour ceux qui cherchent à comprendre et à célébrer la fin inévitable de notre voyage terrestre.

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